Dimanche 11 février, 3.00 pm. Voici LE moment tant attendu, que ce soit côté irlandais ou côté français. La France affronte l'Irlande (qui plus est dans un stade où seuls des sports gaéliques sont joués : c'est donc un grand jour, forcément). L'ambiance s'annonçait déjà très chaude depuis quelques jours. En effet, des drapeaux français et des bérets commençaient à déambuler dans les rues de Dublin depuis vendredi soir déjà. Les pubs et les magasins de souvenirs de la ville arboraient les couleurs de la France et de l'Irlande (et oui, quoiqu'on puisse penser, ils restent fair play...!!) Suite à ces manifestations, nous nous sommes retrouvés dimanche (à midi, car les pubs s'annonçaient bien remplis...) pour assister au match avec de vrais irlandais férus de rugby.
Même à midi, trouver une table ne s'avère pas si facile que ça... Nous en avons finalement trouvé une pour 10 dans un pub de Temple Bar (et oui, 10, parce que face aux irlandais, on n'est jamais trop nombreux...!!)
Le pub se remplit petit à petit d'irlandais tous habillés en vert, ce qui n'est pas pour le moins rassurant pour nous... On en viendrait presque à souhaiter la victoire de l'Irlande (ah non, quand même pas ! souffle-t-on...)
3.00 pm, le match commence par la Marseillaise, alors nous nous risquons un peu (beaucoup...) en nous levant pour la chanter. Tout le pub nous fixe... : soit ils trouvent osé le fait de chanter notre hymne devant le camp ennemi, soit ils nous détestent à cause de ce défi qu'on semble leur lancer ! Cependant, nous sommes tout de même applaudis pour notre prouesse. Vient ensuite l'hymne irlandais " Ireland, together..." (on ignore totalement le reste des paroles...).
Début du match. Rien ne nous rassure, puisque les français dominent la première mi-temps. Deux pénalités (3 points) et un essai transformé (7 points) pour les français, deux pénalités pour les irlandais : nous menons donc à la fin de la première mi-temps 13 à 6. La mi-temps est la bienvenue pour tous ceux qui veulent aller fumer (comme bientôt en France, fumer est interdit dans les bars) mais surtout pour tous ceux qui vont reprendre un verre de Guinness. Il faut avouer que les matchs de rugby sont une opportunité pour les pubs de Dublin qui ont intérêt à faire un stock de fûts de Guinness pour l'occasion... Il n'est en effet pas rare de voir un irlandais boire jusqu'à 4L de Guinness pendant la seule durée du match (80 min)...Tout ça multiplié par une centaine d'irlandais... Le principe est simple : recommander une nouvelle pinte de Guinness dès que l’actuelle descend un peu, pour être sûr de ne jamais en manquer…
Pendant la mi-temps, nous avons aussi la joie de rencontrer un charmant irlandais quelque peu imbibé d'alcool... Ce dernier vient à notre table et nous demande : "You are the french guys ?" Puis, suite à notre réponse positive, il nous répond gentiment : "I'll kick your ass !!!! ". Sympathique tout de même !!!
Le match reprend. Les irlandais reprennent le dessus pendant la deuxième mi-temps. Un essai non transformé (5 points) leur permet presque de nous rattraper. Puis une pénalité marquée leur fait prendre l’avantage. Le score est alors de 14 à 13 en leur faveur, score qui restera une bonne partie de la deuxième mi-temps. Puis, à 7 minutes de la fin, ils marquent une nouvelle pénalité qui leur permet de mener 17 à 13. Explosion de joie dans le pub. Il est vrai que le match semble gagné, puisque seul un essai marqué dans les dernières minutes permettrait à la France de battre les irlandais. Chose bien utopique… Mais, alors que les irlandais commencent déjà à fêter leur victoire (comprenez commander des pintes de Guinness) un rugbyman français s’échappe et marque un ultime essai… Le score parle de lui-même : 18 à 17 pour la France. L’essai est finalement transformé, et le score final (20-17) laisse une grande déception sur les visages irlandais qui considéraient déjà leur victoire comme acquise… Leur fair play reste présent, même si les applaudissements se font timides.
Nous sommes bien entendu contents, mais une question se pose : comment sortir du pub discrètement pour éviter que le précédent « guy » « kick our ass !! » Finalement, tout se passe pour le mieux, même si la discrétion est de rigueur face à des centaines d’irlandais bien imbibés de Guinness… Dans les rues de Temple Bar, quelques français osent clamer leur joie en brandissant le drapeau bleu-blanc-rouge…
En tout cas, ils avaient l’air heureux… et nous aussi !!! (Enfin on va quand même rentrer discrètement chez nous… !)
3.00 pm, le match commence par la Marseillaise, alors nous nous risquons un peu (beaucoup...) en nous levant pour la chanter. Tout le pub nous fixe... : soit ils trouvent osé le fait de chanter notre hymne devant le camp ennemi, soit ils nous détestent à cause de ce défi qu'on semble leur lancer ! Cependant, nous sommes tout de même applaudis pour notre prouesse. Vient ensuite l'hymne irlandais " Ireland, together..." (on ignore totalement le reste des paroles...).
Début du match. Rien ne nous rassure, puisque les français dominent la première mi-temps. Deux pénalités (3 points) et un essai transformé (7 points) pour les français, deux pénalités pour les irlandais : nous menons donc à la fin de la première mi-temps 13 à 6. La mi-temps est la bienvenue pour tous ceux qui veulent aller fumer (comme bientôt en France, fumer est interdit dans les bars) mais surtout pour tous ceux qui vont reprendre un verre de Guinness. Il faut avouer que les matchs de rugby sont une opportunité pour les pubs de Dublin qui ont intérêt à faire un stock de fûts de Guinness pour l'occasion... Il n'est en effet pas rare de voir un irlandais boire jusqu'à 4L de Guinness pendant la seule durée du match (80 min)...Tout ça multiplié par une centaine d'irlandais... Le principe est simple : recommander une nouvelle pinte de Guinness dès que l’actuelle descend un peu, pour être sûr de ne jamais en manquer…
Pendant la mi-temps, nous avons aussi la joie de rencontrer un charmant irlandais quelque peu imbibé d'alcool... Ce dernier vient à notre table et nous demande : "You are the french guys ?" Puis, suite à notre réponse positive, il nous répond gentiment : "I'll kick your ass !!!! ". Sympathique tout de même !!!
Le match reprend. Les irlandais reprennent le dessus pendant la deuxième mi-temps. Un essai non transformé (5 points) leur permet presque de nous rattraper. Puis une pénalité marquée leur fait prendre l’avantage. Le score est alors de 14 à 13 en leur faveur, score qui restera une bonne partie de la deuxième mi-temps. Puis, à 7 minutes de la fin, ils marquent une nouvelle pénalité qui leur permet de mener 17 à 13. Explosion de joie dans le pub. Il est vrai que le match semble gagné, puisque seul un essai marqué dans les dernières minutes permettrait à la France de battre les irlandais. Chose bien utopique… Mais, alors que les irlandais commencent déjà à fêter leur victoire (comprenez commander des pintes de Guinness) un rugbyman français s’échappe et marque un ultime essai… Le score parle de lui-même : 18 à 17 pour la France. L’essai est finalement transformé, et le score final (20-17) laisse une grande déception sur les visages irlandais qui considéraient déjà leur victoire comme acquise… Leur fair play reste présent, même si les applaudissements se font timides.
Nous sommes bien entendu contents, mais une question se pose : comment sortir du pub discrètement pour éviter que le précédent « guy » « kick our ass !! » Finalement, tout se passe pour le mieux, même si la discrétion est de rigueur face à des centaines d’irlandais bien imbibés de Guinness… Dans les rues de Temple Bar, quelques français osent clamer leur joie en brandissant le drapeau bleu-blanc-rouge…
En tout cas, ils avaient l’air heureux… et nous aussi !!! (Enfin on va quand même rentrer discrètement chez nous… !)
2 commentaires:
"(...) 18 à 17 pour la France. L’essai est finalement transformé, et le score final (20-13)"
J'en connais deux qui ont, soit trop bu de Guinness, soit des yeux au beurre noire à tel point qu'il ne savent ni lire (le score final), ni l'écrire !
C'est Mat qui prend les photos?
Parce que sur la photo des Guinness, l'arrière plan est bien choisi =oþ
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